Un cercle vicieux : syndrome de l’imposteur des managers, terreau fertile pour le burnout….

 

Le syndrome de l’imposteur, un virus dangereux pour la santé mentale ? 

Caractérisé par des doutes sur ses compétences et une tendance à attribuer ses succès à la chance plutôt qu’à ses propres mérites, le syndrome de l’imposteur touche plus particulièrement les managers, avec 62% d’entre eux qui s’en disent victimes contre 50% de la population générale. 

Plusieurs facteurs en cause :

 

  • Nouvelles responsabilités : en devenant manager, on acquiert de nouvelles responsabilités qui peuvent générer des doutes et une perte de confiance
  • Pression et attentes élevées : le poste de manager a été hypervalorisé dans la société, ce qui a provoqué beaucoup de pression et donc de doutes au sein de cette communauté
  • Managers par accident : certains sont promus à des postes de responsabilité sans formation préalable en management, ce qui peut accentuer le sentiment d’imposture
  • Manque de reconnaissance : l’absence de reconnaissance et de considération pour les efforts fournis peut renforcer le syndrome de l’imposteur chez les managers
  • Perfectionnisme : les managers ont tendance à placer leurs standards de satisfaction très haut, ce qui peut conduire à une frustration constante.
  • Isolement : sans soutien ni encadrement adéquat, les managers peuvent se sentir isolés, amplifiant leurs doutes.

Combinés, ces facteurs expliquent pourquoi les managers sont plus touchés par le syndrome de l’imposteur, avec des conséquences importantes sur leur performance et celle de leur équipe.

Les conséquences du syndrome de l’imposteur sur les risques de burnout des managers 

C’est un syndrome qui génère du stress chronique, pouvant mener à l’épuisement professionnel si l’on ne fait rien.

Pourquoi ?

Parce que les managers qui se sentent imposteur, ont tendance à travailler excessivement pour compenser leurs doutes, ce qui augmente le risque de burnout. 

+ d’1 manager sur 3 avoue travailler deux fois plus et friser le burnout pour éviter d’être « démasqué ».

Le stress et le surmenage, chemin vers l’épuisement professionnel sont des effets courants du syndrome de l’imposteur qui créer un cercle vicieux, chez les managers, le stress et l’épuisement grignotant de plus en plus l’estime de soi, source du syndrome de l’imposteur. 

Faîtes d’une pierre, 2 coups

Se détacher de votre syndrome de l’imposteur, c’est augmenter vos chances d’éloigner les risques du burnout. 

Cela ne suffira pas ! 

Il faudra aussi négocier avec votre employeur pour :

  1. Eviter la surcharge de travail chronique
  2. Arrêter de faire de l’équilibriste, en permanence, entre les attentes de la direction et les besoins des équipes
  3. Tempérer la charge émotionnelle
  4. Passer d’un leadership de sachant à un leadership de manager-coach qui accompagne

Mais vous ne pourrez négocier que si vous avez restaurer une juste estime de vous-même – ni sur-estimation, ni sous-estimation, en route pour une négociation gagnant/gagnant avec votre hiérarchie. 

Pour vous accompagner, nous sommes à votre écoute.

Commencez par un diagnostic gratuit de votre syndrome de l’imposteur !

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